C’est un passionné de Renaissance italienne, d’architecture palladienne, un obsédé de la volumétrie parfaite, de la splendeur des palais sans artifices. Passions auxquelles s’ajoute celle des livres anciens, des traités d’architecture.
Architecte Dplg, Maxime d’Angeac commence son métier par la création de scénographie avec Hilton McConnico sur les mises en scène pour Daum et Hermès. Depuis qu’il a fondé son agence il y a trente ans, il approche toujours son travail en privilégiant le plan auquel s’ajoute le travail de la lumière et le souci du détail. « Je ne suis pas un architecte du sur mesure, précise-t-il, je travaille plutôt à la mesure de mes clients ». L’homme sait prendre les risques tout en rassurant, refuser toute démonstration décorative : « Il me parait plus intéressant de créer des cadres de vie que des décors ».
Dans ses réalisations, il gère tout de A à Z, du dessin à l’achat des oeuvres d’art. « Dans ce métier se mêlent le combat et le romantisme. Le combat pour venir à bout du cahier des charges, des caprices; le romantisme pour garder la part de rêve, le coté artistique ».
Et l’architecte s’y connait en lutte : ceinture noire deuxième dan en krav-maga, il mène des entraînements quotidiens de la MMA. Une salutaire dualité qu’il retrouve aussi bien dans la réalisation d’une demeure privée que dans la construction d’un bloc opératoire à l’Hôpital américain.
En tant que cérébral, le projet doit le toucher culturellement. « J’ai besoin de certains points d’intersection avec le client. Je tiens à ce que le projet soit riche pour tout le monde dans sa vocation culturelle». Son style…c’est lui. L’épure, le détail, la qualité du plan : c’est un architecte au style lisible. Et jamais la ligne, confondue avec la perfection, ne se définit en opposition à une autre. Avec une simplicité biblique, celle-ci se dessine à la bonne place, pesée dans son exécution. « Mon style, c’est moi. Ma pensée, mon désir, mes idées. Il évolue au fil du temps. Est lié aux circulations, aux volumes, à la façon même dont la lumière tombe sur un mur ».
L’argument pourra en désarçonner certains, mais si Maxime d’Angeac avait dû choisir un métier, sans doute n’aurait-il pas opté pour l’architecture. Car cette discipline n’est justement pas, à ses yeux, un métier. Ce puriste préfère la vivre comme « une compétence, un talent » et surtout « une vocation, sans laquelle on ne peut rien faire, ni apprendre ». D’où son infatigable propension à s’imbiber de ce qui l’entoure. Et à faire de ses multiples expériences le terreau de son savoir-faire, afin de pouvoir au mieux anticiper les évolutions sociales, techniques et historiques qui, par ricochets, se lisent jusque dans ses dessins au fini irréprochable.
Composée des architectes et architectes intérieurs expérimentés, l’équipe interne du studio intervient sur chaque étape d’élaboration et de construction de projets.
Dans chaque projet entrepris, le studio MDA s’entoure d’une équipe d’artisans et de consultants expérimentés qui partagent la même vision, et dont la compétence technique dans un domaine donné, permet la réalisation d’idées innovantes.
Maxime d’Angeac prend plaisir à créer une fine sélection de spécialistes autour de chaque projet pour apporter la réponse parfaite à la question.