Aucune de ses réalisations ne saurait le trahir : Maxime d’Angeac est un technicien, attiré par la complexité structurelle et les réhabilitations techniquement sophistiquées.
Le plan parfait
LE DESSIN AVANT TOUT
Tout commence par une page blanche. Celle d’un terrain, d’une maison, d’un bloc-opératoire, d’un plateau de 150 m2, d’un ancien atelier, d’une future boutique de luxe… Dès lors, les histoires à inventer sont multiples et infinies. Qui franchira les portes de ce lieu à naître ? Qui y vivra ? Un homme ou une femme ? Seul(e) ou accompagné(e) ? Ou peut-être s’agira-t-il d’un artiste, qui ne dort jamais la nuit ? Maxime d’Angeac n’aime rien tant que mettre sa précision d’orfèvre et son goût pour le récit au service de clients privés en quête d’un intérieur qui fait sens tant avec ce qu’ils sont qu’avec leur mode de vie.
« Je tiens à ce que le projet soit riche pour tout le monde dans sa vocation culturelle »
LE SUR-MESURE & L’ARTISANAT
Dans sa démarche conceptuelle, il se dit « très inspiré par les architectes du début du XXe siècle qui, tous, avaient une formation classique ». Dans la foulée de ses inspirations, il établit le générique de son chantier en fonction des spécialités des artisans et entrepreneurs appartenant à son cercle de fidèles. Comment pouvoir s’appuyer sur ses partenaires sinon en les choisissant pour leurs compétences et la confiance que l’on met en eux ?
Chaque projet se voit constituer une équipe d’artisans – tapissiers, ébénistes, tailleurs de pierre, éclairagistes – apportant un savoir-faire unique qui rendra chaque projet singulier. Tout jusqu’à poignée de portes est dessiné sur les projets de Maxime D’Angeac.
Rien n’est plus faux de dire que chez lui, l’architecte n’aime pas la déco. C’est presque tout le contraire.
DESIGN D’INTÉRIEUR
Rien n’est plus faux de dire que chez Maxime d’Angeac, l’architecte n’aime pas la déco. C’est presque tout le contraire. De même qu’il a toujours veillé à gommer la frontière entre architecture et architecture intérieure, il s’est toujours attaché à ne jamais créer un décor figé et déshumanisé qui ne serait qu’une démonstration sans vie. « Réaliser un décor pour qu’il soit uniquement pris en photos n’a, à mon avis, pas de sens», dit-il.
Donner l’impression du vécu comme si les choses avaient toujours été là, travailler les matières comme autrefois, faire planer sur les lieux une atmosphère contemporaine… telles sont les règles de Maxime d’Angeac qui excelle à jongler avec le chiffre d’or, la couleur, les matières luxueuses et les plus beaux métiers d’art.
Et pour donner vie à des chantiers qui font rimer dimension spectaculaire et intimité, il effectue à chaque fois une approche ultra sensible des projets, s’imprègne des lieux comme un peintre de son paysage, et livre à chaque fois, sans jamais s’imposer, une vision personnelle et engagée de son métier, un mélange d’audace et de générosité, une prise de risque nécessaire pour faire exister les rêves les plus fous.
