Adepte de l’épure, l’architecte s’attelle à faire revivre le mythe de l’Orient Express – sur les rails en 2025 – et à imaginer le plus grand voilier jamais réalisé, l’Orient Express Silenseas.
Premier choc esthétique ? Mon premier voyage à New York en 1979, à 17 ans et, quatre ans plus tard, à Srinagar, une cité bâtie sur et autour de l’eau au coeur des montagnes du Cachemire. Deux atmosphères, deux chocs architecturaux.
Le souvenir marquant de la maison de votre enfance ? La vue sur les Pyrénées – je suis originaire du Gers. La nature était si belle que je me trouvais mieux à l’extérieur qu’à l’intérieur.
Le livre d’art ou de design qui traine sur votre table de nuit ? « Quand les cathédrales étaient blanches. Voyage au pays des timides. », écrit en 1937 par Le Corbusier, pour sa vision du monde assez poétique. En même temps, en presque cent ans, on a changé de galaxie !
Vous faites un casse dans un musée, quel tableau emportez-vous ? Le dessin « Homme de Vitruve » réalisé vers 1490 par Léonard de Vinci et exposé à la Galerie de l’Académie à Venise. Il y a tout dedans, à commencer par la divine proportion.
Votre toc déco / design / arty ? Cultiver le reflet discret grâce aux jeux de l’Inox poli miroir. Selon la manière dont je l’utilise, il donne plus de profondeur, brouille les frontières… J’aime tricher.
Si vous étiez un objet ? Un stylo à encre Rotring 0,13mm, la pointe la plus fine. La précision du trait s’accorde avec ma maniaquerie du détail.