C’est un train de légende, disparu, oublié. Il y a 140 ans, Georges Nagelmackers, inspiré par son voyage aux Amériques, rêve du train le plus luxueux du monde. L’Orient Express est né. Le train-croisière traverse les grandes capitales européennes, mais son épopée prend fin en 1977. Au début des années 1980, le voyagiste et homme d’affaires d’origine suisse Albert Glatt ressuscite la légende en inaugurant le Nostalgie-Istanbul-Orient-Express, qui circule entre Zurich et Istanbul. Pour l’anecdote, Michael Jackson y embarque pour sa tournée européenne, Dangerous, en 1992.
Voilà qu’aujourd’hui vient la relève : le futur train de l’Orient Express prendra les rails en 2025. En attendant, le groupe Accor, leader mondial de l’hôtellerie, présent dans 110 pays, avec 5 300 hôtels et 10 000 restaurants et bars, dévoile un aperçu des prochaines cabines, réimaginées par Maxime d’Angeac.
Le futur train Orient Express, « un tableau pour rêver, pensé comme une ambassade du luxe à la française, un écrin raffiné et sublimé par le savoir-faire et les talents des meilleurs artisans français. »
L’architecte, révélé par ses collaborations avec les maisons Daum et Hermès, en partenariat avec le designer américain Hilton McConnico, raconte : « Le point de départ de ce fabuleux projet est un rêve. Une histoire contemporaine qui s’inscrit dans le sillage du mythe Orient Express. Une projection dans une époque, les années 1920. Dans la culture du luxe. Et de ses artisans. Tout a débuté autour de dessins, de croquis et de maquettes réalisés à la main. Un travail millimétré. Comme avant. En me glissant dans la peau de ses créateurs, de René Prou à Suzanne Lalique, j’ai tenté de réinterpréter l’histoire de ce train de légende, sans nostalgie aucune, mais avec le désir de prolonger son histoire, de nous transporter ailleurs. Comme dans un rêve. »