Depuis quatre ans, le directeur artistique d’Orient Express planche en simultané sur deux projets fous : un train et un voilier, symboles contemporains du luxe ultime et du meilleur de l’artisanat français.
Pour Maxime d’Angeac, il y a un avant et un après 2021. Cette année-là, Sébastien Bazin, PDG d’Accor, lui confie la direction artistique de la marque Orient Express dont le groupe hôtelier est propriétaire, en association avec LVMH. Depuis, avec sa double casquette d’architecte et de décorateur, il s’applique à réenchanter la mythique française.
Comment définissez-vous votre mission pour Orient-Express?
« Nous transformons cette marque sublime en lui donnant du contenu; avec deux éléments forts : le train, pour incarner l’heritage, et le navire, pour pousser le modèle encore plus loin. Finalement, nous avons créé trois hôtels : le train, c’est un hôtel roulant ; Et sur le bateau, il y a deux types de chambres : j’ai conçu ce que l’on pourrait appeler un hôtel en sois sur le pont 7 tout entier, et un autre hôtel sur les ponts 4,5 et 6, d’une complexité au-delà de l’entendement. Si je caricaturais, je dirais que j’ai réalisé l’equivalent des trois hôtels les plus compliqués du moment. Sécurité, mouvement, niveau de luxe, de savoir-faire, exigence d’Accor autour du goût français, processus industriel.. »