Maxime d’Angeac catapulte la légende d’hier dans l’expérience la plus luxueuse que l’on puisse imaginer aujourd’hui.
Le projet, piloté par le groupe hôtelier Accor, est sans précédent : réinventer, ni plus ni moins, le mythe de ce train qui, en 1883, traversait les plus grandes capitales européennes – Strasbourg, Munich, Vienne, Budapest – pour terminer son long périple à Istanbul, en Turquie. « Lorsque l’on réfléchit à ce qu’a été l’Orient-Express dans les années 1920 et 1930, c’est d’abord la modernité qui frappe », explique Maxime d’Angeac, l’architecte de cette mission sans précédent.
Dans son bureau du 8e arrondissement de Paris, l’homme et son équipe ont réuni tout ce qui touche de près ou de loin au train le plus célèbre du monde. Plans, archives, mais aussi éléments de vaisselle, de tapisserie, poignées de portes, moulages en verre, en plâtre, en cristal, abats-jours et accessoires de tous types… Ici, tout a été minutieusement rassemblé, étudié, et entièrement réinventé. « Ce projet, c’est l’inverse du pastiche. Nous voulions avant tout projeter le train dans l’idée du présent, voire du futur, en réunissant les meilleurs savoir-faire existants », confie l’architecte, connu pour ses chantiers privés comme pour l’écrin tout en or de la boutique historique de Guerlain, sur les Champs-Élysées.